FAQ


Organisation à l'Ifac

  • Concernant la classification, les directeurs ne devraient-ils pas être au coef. 325 ?
    Non
    Via les dispositions de l’avenant 182 de la CCN ECLAT, 2 nouvelles catégories de classification ont été créés :
    • Une classification au groupe E, au coefficient 325, qui s’intercale entre les anciens groupes D et E,
    • Une classification au groupe J, au coefficient 500, qui s’intercale entre l’ancien groupe H et I.
    Les classifications conventionnelles sont désormais les suivantes :
    Ancienne classification
    Nouvelle classification
    Anciens coefficients
    Nouveaux coefficients (avt 193)
    A
    A
    245
    250
    B
    B
    255
    250 + 10 => 260
    C
    C
    280
    250 + 30 => 280
    D
    D
    300
    250 + 50 => 300
    E – avenant 182
    250 + 75 => 325
    E
    F
    350
    250 + 100 => 350
    F
    G
    375
    250 + 125 => 375
    G
    H
    400
    250 + 150 => 400
    I
    I
    450
    250 + 200 => 450
    J – avenant 182
    250 + 250 => 500
    J
    K
    Cadre dirigeant
    Cadre dirigeant
    L’avenant 182 n’a pas modifié le principe du positionnement des collaborateurs qui se fait toujours à partir de critères déterminés par les GPEC en vigueur dans les différentes organisations.
    • Il n’y a donc pas d’automaticité de repositionnement de telle ou telle catégorie d’emploi du fait de la création de ces nouveaux coefficients.
     
    Un travail est actuellement en cours pour actualiser notre GPEC et mettre à jour les compétences techniques etcomportementales associées aux nouvelles classifications conventionnelles pour toutes les filières :
    Comptabilité/contrôle de gestion
    Services généraux
    Petite enfance
    Informatique
    Administratif
    Ressources humaines
    Animation sociale et culturelle
  • Sur quelle convention collective s’appuie l'ifac ? Eclat ou la CC de l'ifac ? Si celle de l'ifac serait-il possible d’avoir le document officiel et signer ?
    Le fonctionnement de l’Ifac s’appuie sur
    • La convention collective ECLAT,
    • La convention collective des Organismes de Formation,
    • Les accords d’entreprise en vigueur, dont certain, pour une facilité de lecture et de fonctionnement, on été regroupé dans un document de synthèse dit « convention collective de l’Ifac ».
    Ce document étant un document de synthèse d’accords existant, signés en leur temps par les délégués syndicaux de l’Ifac des dates différentes, il ne requiert pas de signatures des DS.
    Il a toutefois été déposé auprès des autorités compétentes, qui ont bien trace du document déposé mais qui malheureusement, ne sont pas en mesure de l’éditer en retour, ne disposant pas d’archivage dématérialisé.
  • Que dit la convention collective sur le temps de repos et le temps de pause ?
    Dans la convention collective ECLAT, il est fait référence aux « temps de repos » pour les personnels ayant le statut de «cadre » et aux « temps de pause » principalement lorsque le collaborateur effectue des horaires de nuit.
     
    Pour autant, en matière de durée du travail, plusieurs notions sont à prendre en compte :
     
    Le travail effectif : c’est le temps pendant lequel le salarié est à la disposition de son employeur sans pouvoir vaquer librement à ses occupations personnelles (par opposition au temps de pause). Elle est au maximum dans le cas général de10 heures mais peut être portée au-delà, sur une période déterminée.
     
    L’amplitude de travail : c’est un temps qui se calcule entre l’arrivée du salarié sur son lieu de travail et son départ à la fin de la journée. L’amplitude de travail inclut les périodes de travail effectif mais également toutes les pauses ou coupures dans la journée. Dans un cadre général, elle ne peut excéder 12 heures. Exemple : un salarié qui travaille une journée de9h à 18h avec 1 heure de pause déjeuner effectue 8 heures de travail effectif sur une amplitude de 9 heures.
     
    Le temps de pause de la CCN ÉCLAT est fixé à 45 minutes par journée travaillée : ces 45 minutes doivent être prises consécutivement. Cette pause doit être donnée obligatoirement si les horaires de travail du salarié couvrent un repas (ex.horaires de 10h à 17h). Ces 45 minutes sont généralement positionnées en pause méridienne.
     
    Enfin, la journée de travail de certains collaborateurs (notamment les animateurs) peut comporter une ou deux coupures,qui peuvent aller jusqu’à 10 heures cumulées. Dans ces situations, les collaborateurs concernés bénéficient de la valorisation sous valeur du point V1, de 3 points de coupure.
     
    En convention collective des Organismes de Formation, les notions de temps de travail effectif et d’amplitude sont identiques (dispositions légales). Le temps de pause méridien également. Par contre, la notion de coupure (et sa rétribution) ne figure pas dans la convention collective.
  • Les plannings prévisionnels des collaborateurs sont-ils identiques ou différents selon les établissements ?
    Les plannings prévisionnels sont tous spécifiques : ils sont établis en tenant compte des contraintes organisationnelles dechaque marché et adaptés aux situations personnelles de chaque collaborateur, chaque fois que cela est possible.

Droit du travail

  • Une saisie sur le salarie peut-elle être effectuée sans qu'un salarié soit prévenu ?
    Oui
    La saisie des rémunérations (partie du salaire et éventuellement autres revenus) permet à une personne, à qui un salarié doit de l'argent, d'obtenir le versement de la sommes qui lui est due. L'employeur doit obligatoirement affecter une partie du salaire du salarié au remboursement de la dette.
    Le créancier (Personne à qui l'on doit de l'argent ou la fourniture d'une prestation) doit obligatoirement avoir un titre exécutoire (c’est-à-dire un écrit qui permet au créancier d'obtenir le recouvrement forcé de sa créance) constatant une créance liquide (montant chiffré et non contesté par le débiteur) et exigible (paiement arrivée à échéance).
    Un acte de saisie est ensuite envoyé par lettre recommandée avec avis de réception à l'employeur du débiteur, le débiteur en reçoit une copie par lettre simple.
    Dans les 15 jours qui suivent la réception de l'acte de saisie, l'employeur doit informer le greffe du tribunal :
    • de la situation du salarié dans l'entreprise,
    • et les éventuelles autres saisies en cours.
    • L'employeur qui n'informe pas le greffe du tribunal encourt jusqu'à 10 000 € d'amende. Il peut également être condamné à verser des dommages et intérêts.
    Tous les mois, l'employeur doit verser au greffe du tribunal, une somme dite « quotité saisissable », permettant d’apurer la créance. Cette somme, est calculée selon les revenus saisissables de débiteur en fonction d’un barème déterminé par décret, sauf en matière d’impayé de pension alimentaire pour lequel le revenu saisissable peut être prélevé dans sa totalité moins 598,54 €. La « quotité saisissable » est versée sans interruption jusqu'à la fin de saisie notifiée par le greffier.
    • Dans le cas l'employeur ne respecte pas la décision de saisie sur salaire rendue par le tribunal, il peut être considéré personnellement comme débiteur et être obligé de rembourser la dette de son salarié.
    Lorsque la créance a été intégralement recouvrée, le greffe du tribunal délivre une « mainlevée » qui est notifiée à l’employeur du débiteur dans les 8 jours.

Divers

  • Pause méridienne : comment renforcer les équipes en sous-effectif et améliorer les conditions de travail
    Cette problématique a été déjà maintes fois abordées à l’occasion des CSE. Il convient de rappeler tout d’abord que les volumes d’encadrement des pauses méridiennes sont déterminés par la collectivité donneuse d’ordre. Dans nos négociations, attirons l’attention sur la prise en compte d’un taux d’encadrement « raisonnable », qui se rapprocherait de 1/25 pour les élémentaires et 1/15 pour les maternels. Pourvoir à l’encadrement des pauses méridienne peut se faire selon deux axes :
    • Des recrutements spécifiques à cette activité, mais sur des temps de travail extrêmement courts, attractifs lorsqu’il s’agit d’un complément de rémunération, d’un job d’appoint mais peu pérennes dans le cadre d’une activité de long cours,
    • Des compléments de temps de travail pour des collaborateurs à temps partiel.
    Ce dernier axe est privilégié pour pourvoir les postes. Les actions de recrutement se font au niveau local, privilégiant la proximité des intervenants et la connaissance du territoire. Outre les acteurs institutionnels, type pôle emploi, les missions locales, les structures associatives locales, les structures éducatives (enseignants, étudiants) et les réseaux de formation type BAFA, sont sollicités pour pourvoir les postes. Un travail quotidien est effectué avec les équipes des donneurs d’ordre pour anticiper au plus juste les volumes et adapter les structures d’encadrement. Enfin, il est demandé aux managers d’anticiper le turn over et d’être autant que possible en situation de « recrutement permanent ».
  • Affichage obligatoire de l’employeur : où ? quoi ? comment ?
    L’affichage obligatoire est destiné communiquer aux salariés, des informations relatives à leur sécurité (consignes, n° de téléphones utiles …) et au fonctionnement de l’organisation (textes, accords etc …). Généralement sujet à affichage « traditionnel » (sens propre du terme) sur les lieux de travail, ces éléments peuvent également revêtir une forme dématérialisée, grâce au développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication. Un travail de recensement des documents à tenir à disposition des collaborateurs a été effectué ces dernières semaines, permettant de déterminer une base documentaire qui va être mise à disposition de l’ensemble des managers d’ici quelques jours. Ce « kit » comprend à la fois des documents généraux et des documents actualisables en fonction des situations locales (notamment en matière de coordonnées). En fonction de la configuration des sites (nous sommes rarement « propriétaires » de nos locaux et n’avons pas de latitude pour afficher de manière pérenne), nos managers adapteront les modalités de communications à leurs collaborateurs (affichage traditionnel, classeurs …). En complément de ce travail, nous menons actuellement avec les services de la communication, plusieurs études :
    • pour mettre en place et diffuser largement un support type « ardoise », personnalisable, qui reprendrait la majeure partie de ces éléments, et pourrait renvoyer, via un flashcode comme c’est actuellement le cas avec « Ifac en poche », vers des textes, accords, procédures permettant aux collaborateurs d’accéder à des informations de vie courante,
    • pour faire figurer dans un espace dédié de notre intranet, les éléments « généraux » à communiquer aux collaborateurs.
  • Appels à candidatures internes (ACI)
    L’ensemble des postes à pourvoir fait l’objet d’un appel à candidature interne, rédigé sous la forme d’une fiche de poste par la structure demandeuse. Cet ACI est contrôlé, validé et diffusé par la DRH selon une liste de manager prédéterminée, qui peut être affinée en fonction de la nature du poste à pourvoir. Ces ACI sont tenues à disposition des collaborateurs, en tenant compte des contraintes d’affichages explicitée sur la question précédente. Nous travaillons également avec les services de la communication sur ce thème et étudions 2 axes :
    • pour regrouper ces ACI sur un espace dédié de notre intranet afin de permettre un accès plus large et sans contraintes locales d’affichages,
    • pour remettre à jour et développer le site emploi de l’Ifac, actuellement opéré par une technologie dépassée qu’il convient de revoir intégralement.
    Dans le laps de temps, l’intégration dans le « classeur » de l’affichage obligatoire est recommandée.
  • Meuble de rangement sécurisé pour les salariés : quelles sont les obligations de l’employeur en matière de vestiaire ou équivalent ?
    Les obligations en la matière sont principalement liées aux conditions d’hygiène dans les organisations, avec dans l’esprit du législateur, un sujet plutôt marqué sur l’industrie, le sport ou le bâtiment, que sur les activités tertiaires. Ainsi, dès lors que le collaborateur est contraint de porter un uniforme ou des vêtements de protection, la mise en place d’un vestiaire, lié aux conditions d’habillage et de déshabillage, s’impose. Lorsque le législateur parle de vestiaire, il évoque principalement des vestiaires collectifs avec des obligations en matière d’hygiène, de protection de l’intimité, d’ameublement etc … Pour autant, il évoque également la mise à disposition de casiers pour permettre aux salarier de ranger en sécurité leurs effets. Mais il n’y a pas d’obligation légale ou règlementaire en la matière. En effet, alinéa 3 de l’article R 4228-2 du code du travail précise : « Pour les travailleurs qui ne sont pas obligés de porter des vêtements de travail spécifiques ou des équipements de protection individuelle, l'employeur peut mettre à leur disposition, en lieu et place de vestiaires collectifs, un meuble de rangement sécurisé, dédié à leurs effets personnels, placé à proximité de leur poste de travail ». Des consignes ont été données aux managers afin qu’ils puissent, dans la mesure ou l’organisation des locaux mis à notre disposition le permette, stocker dans un lieu sécurisé, donc fermé à clé, les effets personnels de leurs collaborateurs.